Madame à Marrakech - The Orientalist Museum
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The Orientalist Museum

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The Orientalist Museum vient tout juste d’ouvrir ses portes ! Au coeur de la médina, dans un riad restauré du 17e siècle, ce sont des toiles signées Delacroix, Majorelle ou encore Pontoy que vous pourrez admirer. Des oeuvres accompagnées d’objets du quotidien pour une plongée dans l’histoire du Maroc.

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Eugène Delacroix, Henri Pontoy, Jacques Majorelle, José Cruz Herrera, Edwin Lord Weeks, Mariano Bertuchi… Aucun de ces peintres n’a échappé à la fièvre orientaliste du début de 19e siècle qui s’empare de toute l’Europe. Orientalistes… C’est à Victor Hugo que l’on doit le terme, lui qui, en 1829, publie son recueil de poèmes « Les Orientales ». Mais le mouvement se nourrit surtout de la campagne d’Egypte de Napoléon et du désir de conquête des Européens. Eugène Delacroix, qui accompagne une mission diplomatique française auprès du sultan Abd Al-Rahman en 1832, rapporte de son séjour  : « Si vous avez quelques mois à perdre, quelques jours, venez en Barbarie, vous y verrez le naturel qui est toujours déguisé en nos contrées, vous y sentirez de plus la précieuse et rare influence du soleil qui donne à toute chose une vie pénétrante ». A travers leurs pinceaux, c’est un Maroc sublimé, souvent fantasmé que tous ces peintres ont décrit. Un Maroc d’un autre temps que fait revivre The Orientalist Museum. Non seulement en présentant les oeuvres de ces peintres de renom mais en les accompagnant d’objets du quotidien qu’ils représentent.
Derrière ce très beau projet : Nabil El Mallouki. Bien connu du monde des arts, co-propriétaire de la Matisse Art Gallery, l’homme a fait l’acquisition de ce riad de la fin du 17e siècle avec l’ambition de l’ouvrir au grand public après une restauration dans les règles de l’art. Des mois de travaux auront été nécessaires pour faire apparaitre plafonds peints, stucs aux pigments multicolores et boiseries d’époque. Résultat : un écrin d’exception pour des toiles de maître. Des oeuvres qu’accompagnent des objets d’époque pour raconter l’histoire du Maroc depuis les Phéniciens. « Pour moi, explique Nabil El Mallouki, ces peintures et ces objets ne sont qu’un prétexte pour permettre au visiteur de se rendre compte de la richesse du Maroc, et ce, à travers son histoire millénaire. » 
Une visite qui se termine sur la terrasse, avec vue sur l’une des plus anciennes mosquées de Marrakech : la mosquée Ousta et son minaret dressé ici depuis le 16e siècle. On sirote son verre de thé, on se régale de pâtisseries marocaines… Et on se dit que les Orientalistes n’avaient pas complètement fantasmé le Maroc.

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Ouvert tous les jours de 9h à 19h
Entrée : 70 Dh / 50 Dh pour les Marocains et résidents
40 Dh pour les étudiants.

Derb Khamssi, n°5
Qaet Bennahid
(à côté de la Maison de la Photographie)

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